À l'article des conclusions.. [...
Mes mots comme abcès de fixation..
Manipule d’espoir, pressis tout en larme, peine et rage miscibles à ne plus savoir.. Profondeurs ardentes, assise ignivome, je perçois l’intensité d’une douleur qui sera bientôt vivante.. C’est l’affleurement progressif, la vérité, crue, répugnante, qui se joue de nos leurres et nous immerge dans son sang.. baptême du vacarme, pus d’affres, agueusie d’alacrité, qui était fantasque et guillerette pis s’écoule peu à peu.. spumeuse et odieuse.. comme une larme sur le passé.. l’affouillement nerveux, qu’on ambule dans les sphères fumeuses des souvenirs, balayures sensorielles qui ont pour elles de ne plus devenir, de se cristalliser dans la beauté de l’éternité.. Petites bluettes qui réchauffent autant qu’elles ne brûlent.. qui confortent autant qu’elles ne brisent.. Pis viennent les larmes, ces étranges calmants, ces sombres lâchures dans les couloirs des sentiments.. Je ressens le vacarme de l’immensité, la fureur de l’illimité.. Douleur ductile dont on ne ressort jamais vraiment vivant.. Projeté dans le premier cercle comme un épars isolé, étranges limbes où tout est noir, nerveux, agité.
L’amour à vif, si terrifiant. Géhenne inouïe où l’alcool est une semence qui féconde la réalité.. Où les larmes ne luisent pas, enfouies dans l’obscurité.. cette porte dérobée aux confins du supportable.. Vois comme l’illusion est une déesse qui se pare avec tes doutes pour mieux t’aveugler, vois comme nous sommes des milliards.. et que tu désires l’infime.. Perçoivent-ils le hurlement bourdonnant dans tes rires ? Le boutefeu dans tes yeux ? Qu’on se façonne pour se maintenir, qu’on digère ses failles dans une triste symphonie..