Les peines signalées
Aux peines signalées, généreuses, tremblées..
A la haine veinée, hasardée, rigoureuse..
Aux êtres proches, velouteux, diamantés..
Au temps afflictif, régressif, sanieux..
Sentez.. sentez comme le péril est raciné, comme le bonheur est décidu, voyez.. voyez comme l’éclat de vos joies se vomit frontière après frontière jusqu’au repli de l’âme.. pis reflue tout exorbité, catarrheux, couturé, véreux sur le rivage du mal.. vous laissant saliveux, indévot, puissamment spumescent, rafalé par le claquement de la rage, cette pétulance frissonnante aux pulsations odieuses.. le coeur captivé, la systole filetée, le souffle vireux, l’idée mordillée de l’acte expulsé, du carrousel dépuratif de leurs répulsions filantes et dénudées.. Entendez.. entendez l’indigence et ses élancements efflanqués, la broderie galopante du tourment sur leurs meurtrissures jusqu’au déchirement déflagrant.. et son miroitement terrifiant..
Lisez.. lisez ces yeux fixant l’horizon disparu, n’y décelant que les dépouilles d’ espoirs coulés et répandus..
Comprenez.. comprenez que vos privilèges sont fuyants, crochetés à une masse grouillante pullulante prête à la ruade diffluente.. Une tumeur dont la furie est mélodieuse, isolée dans la peur vultueuse, mais qui finit par s’infiltrer.. la tourbe s’agite alors, vaseuse, sibilante, tempétueuse.. Vos privilèges ? Moulus, grumeleux, éperdus..