Cet émollient fallacieux
Dans la folie turpide des haines fulgurantes,
Où la peine s’agite miscible avec l’amusement,
Où les spasmes passés s’arrangent de l’étrange,
Éliment ta voix, qui se nécrose, qui se répand..
Odieux mascaret des sentiments..
Vois, vois le cœur se brésiller, l’aorte en alerte, les valves en éclats, les ventricules qui ne répondent pas.. le frisson du sang qui chuchote dans ce tas d’organes, parcourt court poursuit la cavité de ta voix.. ta salive qui s’amasse tout ardente à faire obstacle à ces mots iniques car fugitifs.. fluence spontanée, acribie des griefs en conflagration.. aux vapeurs acharnées, emplies de vide.. sens.. sens comme l’amertume est ruineuse, comme la suavité se profane avec aisance.. t’as tout d’une erreur.. emportée dare-dare dans les sifflements de la rage.. qui se réveille, qui te regarde.. se prétend tutélaire, dit t’abonnir mais s’abouche avec ton mal.. Panacée tout aspergée projetée en aspersions souillées, tapantes, caviardées par ce relent immoral.. et tes pensées, pour un instant, turgescentes marcescentes gueulantes !! Vois, vois, vois le vernis de tes principes se livrer à l’ôde mystérieuse de cette page.. qui tonne dans cet orgasme cathartique, imprécant, qui poursuit le silence pour unique joie.. Te voilà engourdi, impavide, doué d’une puissance stupide.. fulminante vaporeuse méphitique !!! Cet émollient fallacieux des peurs amadouées, qui cèdent sous la charge fragile du fourbe répit.. dépréciant ces saveurs passées, comme pour les effacer.. pis ne leur concéder aucun effet, alentir ces engrammes.. les étouffer.. les précipiter.. dans le bruit de l’oubli.. qui jamais ne s’évapore mais que l’on espère imprécis..