Ô joies promises
Dans l’allure incongrue des étincellements de l’esprit, dans cette synapse, là, pétillante et insoumise, qui le transfigure et le plie, bénéolente, flagrante, tenace puis divinement subtile ! Dans la précellence des sens, où l’infime se devine, où le silence frémit, où la lueur enfouie radie et élucide.. nos attentes les plus minimes.. Perçue dans la virtualité incandescente et épistolaire, dans la fièvre de l’esprit, privée des gestuelles, des pupilles, des peaux qui s’observent, qui s’expriment.. Ô joies promises aux saveurs oniriques.. qui exhalent, paradent, prolifèrent dans l’échancrure de ma lubie, attique et homérique, illusoire et méthodique, ce germe ému de l’envie.. Par mes messages intimidés, cannelés par les périls, épris des détails qui attirent, des silences qui invitent son germe à me constituer en intérêt, dans la fuite d’un rythme qui indique, qui panique, qui honnit l’absence, qui tisse l’étrange attirance.. entre inconnus dissociés brusquement réunis.. Par ces mots qui languissent, parsemés dans le hasard des chairs illustrées.. Par cette contexture du but avoué mais retenu.. jusqu’aux fourmillements les plus ténus.. quand l’échange se prélasse et se lasse des virgules.. la bascule, nerveuse et précise : pourrais-je t’offrir la vue ?
Elle m’infuse jusqu’aux violences du risque.
Les mots trémulent, destituent le silence qui les lie.