Si proches et claironnantes
Me voici damné dans le temps, saisi par ses nervures qui affublent l’esprit de la frénésie de l’empressement.. Battu par le cillement qui obture le présent, Belle âme, à pas désirés, se rapproche le moment.. la captation capitale des âmes par le premier regard, tassées, si proches et claironnantes.. appliquées à éplucher le récit de sens éveillés et zélés, du bruissement secret de ta voix aux réflexes qui drainent le sang du sentiment.. Dans ce crépuscule bientôt suspendu et verdoyant.. Dans ce temps qui te semble rare, ces secondes consenties aux mordorures puissantes, Belle âme, il me tarde.. que tu pourpenses, sinues et fendes le vacarme des chairs insignifiantes.. il me tarde.. que mes yeux claudiquent et décrètent un sens dans ce pullulement d’apparences que j’examine, soupèse, libère sans qu’il ne subsiste le moindre étonnement.. Dans un feu intellectuel dantesque, dans le croisement des êtres, Belle âme, dans des furoles affolantes, cette dolence du néant qui se sent empli.. dans le creux du plaisir, loin, trop loin, où exhale puissamment la vie..