Tremblant..
Pis ça vient d’en bas, de l’infâme, des culs de basse-fosse du froid, dans le dépôt suiffeux du noir, compte jusqu’à trois dans ta dernière foi…car le passé.. ne passe pas.
À ce premier regard qui incise nos yeux avec le fin espoir, qui cautérise l’âme le temps d’une prière qui cille, broie puis morcelle un peu de mon noir.. La fois est-elle solitaire ? Vient-elle seulement de toi ou de l’ordinaire hasard ? Me risquerais-je vraiment à le savoir ?
Mais.. ces pleurs en larmes de notre image qui me toise.. – C….E – Trouverais-je enfin le courage de te perdre ? Libérer ce chapelet de stigmates roides que j’égrène des confins du soir ? Chère MUSE, Vénus en chair et planète, tendre vestale, roselière qui fleurit et fleure ce reste de chute qui m’appelle sans cesse, sans cesse, sans cesse..
Jusqu’ici, et après ? Que restera-t-il de moi ? Des perles de râles ? La fuite du temps, cette pluie de restes qui claquent dans le sang ? Le reflet de ta voix tapie dans la chance que je fuis ? Mes gestes qui te cherchent ? Ces étranges réveils qui me font quérir la nuit ? Des désirs étales et obscurcis par ton odeur qui me lancine ? Ce chemin de vie que je poursuis jusqu’à l’insomnie ? Cette ignoble neurasthénie que je déguise en arlequin étourdi ? Turlupin qui turlupine sa propre vie..
– C….E – , si tu pouvais t’imaginer.. les mots amers qui m’altèrent, me contaminent, excitent ma main et la font vomir.. Elle, qui était si légère, m’élance jusqu’au cri, m’induit à révéler le tocsin de l’intime.. Elle, qui brise le lendemain par l’ode de ton emprise, elle, qui gâte mon esprit et me le rend si vide.. De mot en mot, comme d’air en air, l’encre qui coule à la recherche du sommeil inutile.. incrusté de ton visage et de tes regards qui me font reprendre vie.. De l’oxygène de merveille, et du pire..