C’est l’amour que j’éloigne
Tu ne m’auras pas.. toi et tes flammes cérulées qui me défèrent aux affres du sépulcre vivace, toi et mon délectable collet que je me pressais à presser du bout des doigts.. jusqu’à l’ombre du coma dépassé.. Je suis délié et chamarré de lourds espoirs, ton cénotaphe m’affronte mais finira par céder.. J’ai la réalité, tu secoues ma mémoire.. Brouillasse sur la tombe de tes éclats.. Criblée de vérités qui clappent et moirent mon mal des trombes de ta voix.. Mes pensées clignées s’attaquent pour t’apercevoir ! Toi et ton mirage de passé épuré ! Toi et ta beauté ineffable qui les damne dans la soif ! Vois comme elles compassent mon noir ! Dotées d’une masse d’espoirs que je sais illusoires..
Je dépêche mes journées pour précipiter ces soirs qui dépurent mes râles et ma foi.. déraidissent ma joie et font tomber ton visage..
Tu es mon combat.. et j’ai concrété des monts de mots pour décrier notre image… Ce soir n’est qu’un bref mirage.. mais je me montre pour sceller notre dernière page..
C’est l’amour que j’éloigne, la survie ne désire pas ça...
J’en appelle à toutes les phrases.. à qui je dédie mes dix doigts..