Pleines d’étincelles traîtres..

pleines-de-fumee

Vous l’avez blessé, et moi, j’ai ses doigts crispés pliés délaissés, vous savez, ces vacarmes de voix scellées que je tresse d’enfers enflammés.. ses belles âmes, ô label décerné, Moi, je n’y crois pas, elles se cherchent et se plaisent à jouer, tu le sais, je les connais, elles te bercent jusqu’à t’oublier.. leurs lèvres sont suaves émotionnelles belles et pleines de fumée.. leurs phrases dressent des promesses, tu sais, jusqu’à s’imaginer.. les tendresses réelles et ignorer.. les vérités muettes qui défient sans vaciller.. Belle âme, je préfère t’éloigner après m’être rapproché, mes rêves ont des nerfs, si tu savais.. mes doigts s’accélèrent persévèrent et savent détailler.. les joies honnêtes qui progressent et veinent ce qu’elles bavent d’éclairer.. ces larmes de plaie qui imprègnent qui maudissent qu’il versifie -des rimes d’espoir de les exécrer-, d’abysses qui luisent crient, et je le sais, qui s’amenuisent.. et.. la nuit ta voix me guide, je suis ses pas de mes doigts, je me vois vivre, j’avive l’aria, je t’écris, je croise ce regard -vieilli- qui jamais ne me lit, cette scène d’Épinal fantasmée qui parle, qui bruit, revif de joies spasmées de souvenirs ! Ici ! Ta voix transpire et respire ! Ce vacarme est bavard, qu’on se le dise ! Les phrases boivent, se remplissent, les indices se déguisent et se déduisent ! Vous m’avez détruit ! Et ici ! Les nuits me tantalisent, chavirent, transissent l’avenir ! Tintamarre de deux vies dans ce pertuis !

Je te sais comblée parée aise d’orfèvres..
Elles, des voix qui s’apprêtent de paillettes..
Pleines d’étincelles traîtres..

jeremy