Ta dentelle de l'esprit
Il n’épargne personne, ce coeur en pleur, Il a de l’absence pour qui s’en approche, des doigts sages qui regardent et savent attendre.. l’oeil pluvieux des phalanges, ô reflux des raretés tendres, ô belle Nantes, dans ma bave, dans mon sang, abondante de visages, de moments.. Ces déferlantes qui rappellent du sentiment, là, dans le noir béant, tu sais, on y puise de l’image, on attelle le présent, les cloches passent repassent les joies chancelantes passées et bouillonnantes, ces images voraces et toutes tremblantes, petites géantes, je panse votre sang par la romance, j’écris votre silence et le recommence, Je me sais engeance dorénavant, j’ai crié, appelé, misé sur l’étrange chance, je voyais en elles ce qui nature les anges, j’ai appris, j’ai compris, que la joie enfante un souvenir tous les mille moments, que la voix éconduit, par la peur, toujours un peu de sentiment.. que nos langues bavent séduisent et nous mentent.. J’ai encore ces tremblements face à nos images, J…A, ces peines mortes en pleine vitesse qui m’assèchent par laminage, hier, hier, j’avais ta voie, à présent, je cherche, je ne fais que te voir, alors je fuis ces fleurs mornes mièvres pavoisées qui manquent d’éclat, moi, j’attends celle que j’appelle de mes doigts ! Ma Belle âme ! Un regard, tendre, fidèle.. pour une fois.. Mille intérêts pour tout ce qui se voit ! De la dentelle dans l’esprit, des ailes dans l’espoir.. Je suis tout au combat, Tu le sais, j’ai la langue dure et précise, la bave belle et sûre car pleine de cicatrices.. je connais la haine pure qui rétrécit, les veines emmêlées qui visent la rage comme objectif, cette encre qui m’épuise et m’épaissit..
Je l’ai apprivoisée,
Ma grimace grillagée..
La nuit est totale..
et imagée..
Je t’efface..
jusqu’à m’oublier..
J’écris, j’écris,
je me respire.