Des sucs plein l'espoir...
Des sucs d’odalisques, des griseries soudaines au creux de leurs cuisses qui glissent et sourdent jusqu’au bout de la vie. Bâfrant les fantasmes, ces petites friandises de l’orgasme.. Les êtres cruentés ardent et flamboient dans la nuit, loin des regards, en des divulsions, des délitescences, des défoliations sur ces pages croulières ébibant le sifflement de leurs râles… Ecrire, écrire, pour ces êtres sans égide, griffés par la faim, éburnés, soudainement hâves, plaqués collés, qui défléchissent et finissent gélifs… Consteller l’humanité de caraudes, croire encore un peu à cette folle.. Que sa bave ne vous épargnera pas, ça salive à perte d’orgasme, béline en s’engouant de pétasse. Vous tombez dans l’alambiquée, rejoignez les arguties désirées… De la noirceur délicate, s’ébroue une tendre bluette, coquette et acharnée.. et nos corps las, possédés par le doute ginchent sur les prosodies, flétrissent dans ces margouillis.. et ravinent terriblement, car t’sais, les 9 cercles se découvrent avec un plaisir morbide, n’expurgent jamais, adulent les rotures et leur contraire, absorbent l’âme jusqu’à la haine.. L’enfer, cercle et claquemure le peu de vie.. dans cette solitude toujours plus belle, les coups d’acré deviennent le somptueux allié, signe que le souffle se maintient, que l’espoir acéphale n’a pas encore succombé.. L’aboulie est stagnante, béante, et pis qu’un geste de moins, c’est le précipice, la chute sans précédent et pis sans retour concédé…