Peurs convolutées
Hallali féroce, pousse-cul lacéré à la gueule ignoble.. la salive imprégnée de purette, c’est la purée lancinante, pultation gerbante de ces troubles infects.. C’est l’échéance épouvantable, les cadavres encouragés soulevés grouillant dans les veines de cette liesse ! Pis ça se dragonne, peurs convolutées… auréolées lumière giclante qui fuse en torrent contaminé.. morasse tam-tam, mon tendre cachet d’esp aux veines fraîches et métallisées, j’te guigne, te scrute, enfoui mille pieds sous terre dans les carcasses de mes pensées.. Brasillements arrachés à l’enfer du doute, on se débat, tendre lecteur, on se débat, pis on sombre dans l’atrophie..
Si je m’essouffle à dévaler ces plaines grillées, ces songes qui exhortent tout pénauds à finir éversion, c’est que le fluide de l’incertain inonde la vie.. que des blandices suffiront pas, non, c’est le tendre rictus qui part pas.. la joie consumée et ses crounis ! Des foules angariées, rumeurs atroces, qui t’arrachent le coeur.. Si j’écris ma petite heure, chaque jour ! c’est que les mots me réconfortent, c’est que l’esprit toupille, vrille et dévie l’aria dans le touc majestueux, tunnel guigné qu’on accueille à travers nos merdeux yeux.. que l’écran renferme ce qui macère, sursaute et finit torpillé ici.. là.. immo, et l’autre.
Qu’on pavoise pas, jamais, qu’on pantelle.. T’sais, les mots comme ultime refuge, qu’on aimerait couvrir nos douces nuits de ces délires qui torturent pas l’esprit, non, qui destinent le corps à ces souffles légers, ces doux rêves irrorés, tout acclamés par le repos soudain, le transport divin.. Le sommeil, qu’on se le dise, vaut plus que l’or, l’orgasme, le bonheur, tout ! Pis son absence invisque les moindres pensées, et guigne pas le mithridatisme, jamais.. Le Morphée, languide et pis galimafrée.. lavasse.. que c’est Tartare qui berce, aspire l’âme..
Qu’on me voit bipolaire, histrion, morveux, guindé et terrible empanaché ! Qu’Immo, écrit, écrit.. Que l’autre, vit, vit..
Qu’on égrène des projets à la volée.. qu’on pense pas à la manière, non, seul vaut l’effet.. terrible.. mon heure par jour ! à finir éreinté, vidé et supplication pour aligner ces phrases.. à la saveur vue, bue crachée.. que les yeux d’autrui, dont l’inconnu finit déliquescent, affecte les mots, les phrases.. présences lancinantes..
L’esprit occupé, pressuré, lâche ses immondes faiblesses..
Car faut se forcer, sous peine de vous voir disparaître..