Spasme éclamé
Dans les miasmes stagnants du décours de l’amour,
Spasme éclamé du passé, cette grandeur fortifiée..
Douleur en caudalies affolées, écholalie du grand vide..
Où rien ne croît et tout s’agite..
Qu’on parfile, lénifie pis qu’on étale le charmant glacis..
Lueur exquise sur ces images possédées..
Dans ces ruines organiques, voyez ces fins espoirs rudéraux que je guigne par terreur de les menacer.. esquilles radiantes et vivantes qu’il me faut préserver.. qu’il me faut manipuler avec des sens ignés, à vif et tout acquis à la peur.. Dans cet univers déchu, émonctoire de joies mort-nées, les rires jaillissent, s’observent et finissent éberlués.. L’éversion est totale, l’impact est immédiat brutal incontrôlable, les mots en séquelle trémulante d’appelés repartent au combat.. L’implosion est formidable, ne souffre d’aucun détail, obombre le moindre éclat..
Ses débris silencieux tavèlent l’esprit qui tourne précipitamment omineux, sorte de nervure bourdonnante, de gibbosité persistante. La fureur est diffuse, éconduit chaque silence, chaque repos, noyaute à tour de râles..
Je ressens son parcours le long de mes veines, stridulation discrète, saccageuse fluette. Les jours sont lourds, et inquiétants. Les râles, intimes, se liquéfient et lestent le temps. La terre gronde, les foules abondent défilent filent , l’immonde sensation de pouvoir te croiser dans cette pétaudière.. d’échanger par nos yeux soudainement étrangers ces infimes grammes d’enfer.. qui jailliraient dare-dare dans mon abysse comme le sautillement d’un nerf.. délice insoutenable.. à se rapetasser ad vitam aetern..am..
Pis écrire, c’est défouir le dedans, c’est raconter le tremblement.
Seul.
Terrifié.